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Saison 2019: un regard en arrière

van Splunteren et Grouwels dans l’histoire

Quelle saison ! Officiellement devenue Porsche Carrera Cup Benelux l’hiver dernier, la coupe monomarque la plus rapide des plats pays a connu en 2019 une année exceptionnelle à plus d’un titre. La reconnaissance supplémentaire accordée par Porsche AG à la compétition lancée en 2013 fut bien évidemment l’un des changements majeurs de la saison écoulée. Mais ce n’est pas tout ! Pour la première fois, le championnat Benelux a en effet été intégré à trois reprises dans des meetings du DTM. Et comme les autres rendez-vous ne manquaient pas de prestige (avec notamment le FIA WEC à Spa et la finale de la Blancpain GT Series à Barcelone), on peut dire que c’est un calendrier cinq étoiles qui a été proposé.

Sportivement parlant, la Porsche Carrera Cup Benelux a confirmé son rôle de tremplin pour les jeunes pilotes. Champion en 2018 de ce que l’on appelait encore le Porsche GT3 Cup Challenge Benelux, Ayhancan Güven est devenu vice-champion de la Porsche Mobil 1 Supercup, la compétition se déroulant en marge des Grand Prix de Formule 1. Le jeune Turc montre la voie dans la pyramide mise en place par Porsche et ils sont nombreux à vouloir suivre sa trace.

van Splunteren avec brio

Deux jeunes ont particulièrement marqué cette saison de leur empreinte. À tout seigneur tout honneur, commençons par le champion 2019, Max van Splunteren. Le Néerlandais de 23 ans avait à cœur de remporter cette compétition monotype au sein d’une marque qui tient particulièrement à cœur à sa famille. Faut-il rappeler que Paul, le père de Max, est vice-président de l’importateur Porsche aux Pays-Bas ?

Après une année d’apprentissage en 2018, ponctuée par une troisième place finale, Max a franchi un palier cette année. Les statistiques du représentant du Team GP Elite sont sans appel : contraint à l’abandon suite à un accident lors de la toute première confrontation de la saison, à Spa, il a ensuite accumulé sept succès et quatre deuxièmes places sur les onze courses restantes. Difficile de faire mieux !

Un autre – très ! – jeune a fait sensation. Âgé de 16 ans seulement, Loek Hartog découvrait la Porsche Carrera Cup Benelux. Lauréat du Junior Recruitment Programme organisé par les promoteurs de la Cup Benelux, le Néerlandais a largement prouvé qu’il méritait la confiance placée en lui. Passé avec brio d’une petite voiture de tourisme de 150 chevaux à une Porsche 911 GT3 Cup trois fois plus puissante, le représentant du Bas Koeten Racing a remporté deux victoires et a été le dernier rival de Max van Splunteren pour le titre. Et si un abandon à Barcelone (radiateur percé par une pierre) lui a coûté la place de vice-champion, c’est bien lui la révélation de la saison !

Les références du peloton

Ces deux pilotes rêvant d’escalader la pyramide Porsche Motorsport ont affronté des adversaires affichant déjà un très solide palmarès. À commencer par Dylan Derdaele. À 27 ans, le champion 2016 – également quadruple vainqueur des 24 Heures de Zolder avec une Porsche – fait figure de référence dans le peloton. Premier leader du championnat, le fer de lance du Belgium Racing s’est imposé deux fois et il a finalement arraché la médaille d’argent pour un point face à Loek Hartog.

La quatrième place finale est revenue à un autre ex-champion. Titré en 2017 et deuxième en 2018, Xavier Maassen (DVB Racing) a vécu une année difficile. Il faut en effet remonter très loin pour ne pas le voir remporter au moins une course sur toute la saison ! Le Néerlandais de 39 ans aura soif de revanche l’an prochain.

Derrière ces quatre ténors, on retiendra la victoire surprise du jeune Néerlandais Kay van Berlo (Bas Koeten Racing) à Zandvoort, mais aussi la régularité de Jesse Van Kuijk (Team GP Elite) qui lui permet de rentrer dans le Top 5 du championnat devant son jeune équipier Lucas Groeneveld.

Grouwels sur le fil chez les pilotes B

La catégorie des pilotes B a proposé un duel particulièrement intense pour le titre entre le Néerlandais Roger Grouwels (RaceArt) et le Belge Nicolas Saelens (Belgium Racing). Arrivés pratiquement à égalité à Barcelone pour la finale de la saison, les deux hommes ne se sont fait aucun cadeau. Malheureusement, c’est un contact entre eux lors de la première course qui a scellé le championnat, Saelens étant contraint à l’abandon. Habitué de la compétition Benelux, Roger Grouwels empochait au final sept victoires sur douze courses et il était récompensé de sa fidélité avec ce titre.

Lauréat à deux reprises, Nicolas Saelens monte sur la deuxième marche du podium final devant Bas Barenburg (RaceArt) et Ziad Geris (Team GP Elite), vainqueur de trois courses mais qui n’a malheureusement pas pu se libérer lors de toutes les épreuves. Rendez-vous en 2020 pour la revanche !

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